L’Onde

« Nacera Belaza aborde de manière frontale la question du rituel qui irriguait souterrainement l’ensemble de ses précédentes pièces. […] Des notions essentielles telles que l’unité, l’être et sa relation à l’espace et au temps infinis, le lâcher-prise à l’origine du dépassement de soi, sont remises en jeu, à l’aune de la pulsation universelle fondatrice de ces pratiques anciennes. »

« J’ai le sentiment que l’ensemble de mon parcours s’apparente à une ligne droite. Chacune de mes pièces est un jalon sur un chemin rectiligne, sans déviation. Quand on dévie, on le sait, on le sent. C’est à cela que l’artiste doit, me semble-t-il, opposer toutes ses forces. La ligne qui relie deux points est nécessairement tendue, sans répit. Une seule et même intention que l’on répète inlassablement, et c’est sur soi que l’on oeuvre en réalité. »