L’Echo

La rencontre avec Valérie Dréville a été provoquée par Hortense Archambault qui n’aime rien tant que décloisonner les arts et les pratiques. Elle fait naturellement circuler les idées, les échanges entre metteurs en scène/chorégraphes et comédiens/danseurs. C’est ainsi qu’elle a eu l’intuition forte de cette rencontre. La première fois que j’ai vu Valérie Dréville sur scène, s’est imposée l’évidence d’une quête similaire.

Ainsi, nous avons pu très rapidement mettre sur pied un laboratoire d’une semaine qui n’a fait que confirmer la nécessité de cette rencontre, tant nos univers s’harmonisaient naturellement, nos sensibilités vibraient à l’unisson.

Le plateau est pour moi le lieu d’une grande communion. Lors de cette première rencontre, j’ai ressenti cette envie de partager le plateau avec une autre interprète, d’accorder nos êtres afin de parvenir à une communion supérieure, un acte rare mais essentiel, nous permettant de regagner un peu d’humanité. C’est ainsi qu’est né ce projet de duo, de la plus belle façon pourrait-on dire.

Nacera Belaza